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2024

Le 20 mai 2024, l'Antarctique a observé la séparation de l'iceberg A-83, mesurant 380 km2, de la plate-forme de glace de Brunt. Les satellites Copernicus Sentinel-1 de l'ESA et Landsat 8 de la NASA ont joué un rôle crucial dans l'observation de cet événement, fournissant des images radar et des données thermiques. Cet événement souligne l'importance de la surveillance satellitaire pour comprendre l'impact du changement climatique sur les calottes glaciaires.
Le glacier Thwaites, l’une des plus grosses et plus instables masses de glace terrestres, située dans la péninsule de l’Antarctique de l’Ouest, inquiète depuis de nombreuses années les chercheurs pour sa fonte accélérée : surnommé par les scientifiques le « glacier de l’Apocalypse », il est responsable à lui seul de 4 % de la hausse annuelle du niveau des mers. Mais il pourrait fondre encore plus vite qu’on ne le pensait jusque-là, d’après une étude publiée lundi 20 mai dans la revue Proceedings of the (...)
L'équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l'Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.
Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.
Au début du mois dernier, le vortex polaire arctique — une masse d’air froid circulant au-dessus du pôle — a complètement inversé sa trajectoire.
L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
La plus faible présence de glace de mer dans l'Arctique favorise l’apparition d'arbres dans la toundra. Et ce n'est pas une bonne nouvelle...
Vladimir Poutine a entériné, lundi 11 mars, la dénonciation de l’accord permettant depuis 1956 aux pêcheurs du Royaume-Uni d’opérer dans les eaux russes de la mer de Barents. Or, comme le pointe la presse, plusieurs centaines de milliers de tonnes de cabillaud ont été puisées par les Britanniques dans la région arctique l’an dernier.
Pour empêcher l’effondrement du glacier de Thwaites, des chercheurs ont proposé d’y installer un gigantesque rideau de fer sous-marin de 38,5 kilomètres de long visant à l’isoler des courants marins chauds. Un projet de cette envergure pourrait coûter près de 50 milliards de dollars, sans compter la logistique nécessaire à son déploiement. Cependant, bien que cela semble a priori excessif, les conséquences de l’effondrement du glacier seraient telles que les pertes qui en résulteraient à l’échelle mondiale seraient beaucoup plus élevées (que la réalisation de ce projet).
La Norvège, qui administre l'archipel, ne veut pas gérer les cadavres enterrés dans le permafrost. Ce sol gelé en permanence empêche les corps de se décomposer et peut préserver des virus pendant des dizaines de milliers d'années. Avant de les voir réémerger avec le dégel…
L'Arctique pourrait devenir pour la première fois « libre de glace » en 2030, quel que soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre.
Le virus H5N1, qui a déjà fait des ravages en Amérique du Sud, a été détecté pour la première fois sur le Continent blanc vendredi 23 février. Une catastrophe pour les oiseaux sauvages qui risquent d’être décimés par le pathogène.
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Un arrêt brutal de l'AMOC, qui pourrait plonger une grande partie de l'Europe dans un gel profond, pourrait se produire plus tôt que prévu.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
A crucial system of ocean currents may already be on course to collapse, according to a new report, with alarming implications for sea level rise and global weather — leading temperatures to plunge dramatically in some regions and rise in others. Using exceptionally complex and expensive computing systems, scientists found a new way to detect an early warning signal for the collapse of these currents, according to the study published Friday in the journal Science Advances. And as the planet warms, there are already indications it is heading in this direction.
Plusieurs décès de manchots papous dus au virus H5N1 de l‘influenza aviaire hautement pathogène viennent d’être confirmés dans les îles. Les scientifiques craignent une propagation du virus chez les espèces du continent blanc.
Virus, pollution, dérèglement climatique, mais aussi désaccords diplomatiques… L’isolement du continent glacé ne le protège plus des menaces globales liées à l’homme.
Le président russe Vladimir Poutine a donné vendredi le feu vert pour la construction d'un nouveau brise-glace nucléaire, baptisé "Leningrad", crucial pour les ambitions polaires de Moscou qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale indispensable vers l'Asie.
L’une des régions les plus fragilisées par le réchauffement climatique souffre d’un manque de données scientifiques de plus en plus alarmant à cause du gel de la coopération internationale avec la Russie, pointe une étude lundi 22 janvier.
Des « virus zombies » emprisonnés depuis des millénaires dans le pergélisol arctique pourraient bientôt être libérés et provoquer de nouvelles pandémies.
Créé en 1999, ce territoire, qui fait près de quatre fois la superficie de la France, possède des gisements d’or, de pierres précieuses, de minéraux, ainsi que du pétrole et du gaz.

2023

L'été 2023 a été le plus chaud jamais enregistré dans l'Arctique, selon un rapport américain de référence, qui dresse un tableau alarmant de cette région du monde, particulièrement soumise aux effets du réchauffement climatique.
Le géant russe de l'énergie atomique Rosatom a dévoilé mardi un nouveau réacteur destiné à équiper son futur brise-glace à propulsion nucléaire, crucial pour les ambitions polaires de Moscou, qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale vers l'Asie.
Le géant russe de l'énergie atomique Rosatom a dévoilé mardi un nouveau réacteur destiné à équiper son futur brise-glace à propulsion nucléaire, crucial pour les ambitions polaires de Moscou, qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale vers l'Asie. Le réacteur RITM-200 "fera partie du système énergétique de tous les brise-glace modernes", a prédit Vladislav Païkov, directeur général adjoint de ZiO-Podolsk, qui fait partie de la branche ingénierie de Rosatom, lors d'une présentation à Podolsk, au sud de Moscou.
Cet iceberg, le plus imposant et le plus ancien au monde, est actuellement en mouvement et se dirige vers l'océan Austral.
L'iceberg A23a, ancré depuis 1986, entame son déplacement, révélant des informations précieuses sur les comportements glaciaires et les impacts du changement climatique.
Appelé A23a, un iceberg d’un milliard de tonnes a commencé à bouger en antarctique. Son trajet va être très surveillé car il pourrait gêner les voies maritimes ou la faune locale.
Nommé « A23a », il s’agit d’un des plus grands icebergs du monde. Bloqué pendant trente ans, il a commencé à dériver sans que les scientifiques en connaissent la raison.
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.
La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
Un décor figé dans le temps: des scientifiques ont détecté un vaste paysage de collines et de vallées verdoyantes, caché depuis des millions d'années sous la glace de l'Antarctique, selon une étude publiée mardi.
La fonte qui glace. Le processus de fonte de l’Antarctique ne peut pas être inversé et contribuera à la hausse du niveau des océans, même en limitant le réchauffement climatique, alerte une nouvelle étude.
Selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change, rien n’empêchera la fonte glaciaire du pôle Sud. Un processus qui ne pourra plus être inversé, même en respectant la limite de 1,5 degré de l'Accord de Paris.
Avec le réchauffement climatique, des terres aujourd’hui inhospitalières pourraient devenir propices à l’agriculture. Cette ruée vers l’or vert détruirait à jamais des zones sauvages.
Trois chercheuses belges sont actuellement en Alaska pour étudier le permafrost. Cette couche, normalement gelée en permanence, l’est de moins en moins. La géologue, Sophie Opfergelt, professeure à la faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, coordonne cette expédition.
L’Antarctique n’en finit pas de s’amenuiser. Dans une étude publiée le 12 octobre dans la revue Science Advances, une équipe de chercheurs montre que plus de 40 % des plateformes de glace du continent blanc (c’est-à-dire les langues de glace situées à l’extrémité des glaciers et flottant sur l’océan) ont perdu en volume entre 1997 et 2021. 7 500 milliards de tonnes d’eau douce ont été relâchées dans l’océan via ce biais, selon les estimations des scientifiques.
Le trou de cette année dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est l'un des plus grands jamais observés.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, soit 16,96 millions de km². Mais celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques en 1979, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, et celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
L’étendue maximale atteinte cette année est de 1,03 million de kilomètres carrés inférieure à la plus faible précédemment enregistrée, soit près de deux fois la superficie de la France.
Les glaces du continent austral sont parvenues à leur étendue maximale annuelle, le 10 septembre dernier, à 16,96 millions de km2. Cette surface n’a jamais été aussi petite depuis le début des relevés du NSIDC.
Des chercheurs américains ont affirmé que de nombreux lacs de l’ouest du Groenland ne sont peut-être déjà plus des puits de carbone.
S'alimenter en électricité grâce à l'énergie solaire dans une région plongée dans une interminable nuit polaire l'hiver ? La Norvège va mettre en service des panneaux photovoltaïques sur l'archipel du Svalbard, une expérience qui pourrait aider les communautés reculées de l'Arctique à réaliser leur transition énergétique.
L’instabilité de l’Antarctique pourrait avoir des conséquences pour le reste de la planète Terre
En danger, mais pas encore condamnés. Selon une vaste étude, les glaciers de l’Antarctique pourraient encore être sauvés de l’effondrement, à condition de ralentir drastiquement le réchauffement climatique.
Le géant russe Gazprom a annoncé vendredi avoir livré à la Chine pour la première fois du gaz naturel liquéfié (GNL) via la route maritime du Nord, dans l'Arctique, désormais plus facilement navigable du fait de la fonte des glaces entraînée par le réchauffement climatique.
Le réchauffement en Antarctique atteindrait "entre 0,22 °C et 0,32 °C par décennie", soit deux fois plus que le reste du monde, estiment des chercheurs dans une étude publiée jeudi.
Ça chauffe au pôle Sud, et beaucoup plus qu’on le pensait. L’Antarctique se réchauffe à un rythme deux fois plus élevé que le reste du monde, selon une étude publiée ce 7 septembre dans Nature Climate Change. Les chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), en collaboration avec un chercheur allemand, ont également constaté une hausse des températures jusqu’à 50 % plus importante que prévu.
Faut-il s'inquiéter pour la survie du manchot empereur ? Selon les observations des scientifiques, la réponse est oui. La fonte de la banquise empêche l'espèce de se reproduire en toute sécurité.
La fonte des glaciers est l’un des plus grands dangers de la planète. En Antarctique, le glacier Thwaites montre des signes de faiblesse. Les précisions de Nicolas Chateauneuf, présent sur le plateau du 20 Heures, jeudi 31 août.
A partir de ce lundi, des chercheurs se réunissent en Australie pour évoquer la diminution rapide voire irréversible de la superficie de la banquise. Jamais, depuis le début des relevés, une surface aussi petite qu’en 2023 n’avait été mesurée. Ce phénomène pourrait créer une spirale infernale accélérant le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers.
L'Antarctique subit des changements climatiques majeurs. Ces perturbations inédites menacent l'équilibre global et l'écosystème marin.
Antarctica’s sea ice levels are plummeting as extreme weather events happen faster than scientists predicted
L’étendue de la glace de mer autour du continent austral est anormalement faible pour la saison. Pour l’océanographe qui a communiqué l’étude, il est quasi improbable que ce niveau relève de la variabilité naturelle.
Le retour de l’hiver austral permet à la banquise de se reconstituer. Mais avec un retard inédit. Il manque en étendue de glace l’équivalent de 4,5 fois la taille de la France. Avec de potentiels effets néfastes en chaîne.
La Russie, les États-Unis, mais aussi la Chine se sont lancés dans une course pour l’Arctique. Les raisons sont nombreuses : ressources prometteuses, routes stratégiques, mais aussi et surtout une lutte d’influence, renforcée par la guerre en Ukraine.
L’océan Austral, sorte de « ceinture » qui protégeait l’Antarctique de la fonte des glaces, ne suffit plus. Le pôle Sud est désormais en proie à « des conditions extrêmes » qui provoquent des réactions en chaîne pour l’ensemble de la planète.
Le phénomène pourrait accélérer le réchauffement climatique.
En Antarctique, la banquise se reforme à un rythme inhabituellement lent, après avoir atteint une superficie "extraordinairement faible" en février. Selon l'observatoire européen Copernicus, le déficit de banquise en Antarctique est équivalent à cinq fois la France métropolitaine.
Une équipe de scientifiques a annoncé que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer en été dès les années 2030, soit une dizaine d’années plus tôt que prévu. Dans le même temps, la moitié des glaciers sont condamnés et ceux de l'Himalaya fondent également à un rythme très rapide. Pour Novethic, Heïdi Sevestre, glaciologue française et auteure de "Sentinelle du climat"*, explique pourquoi il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour la planète, mais aussi pour l’Homme.
Après des décennies à alerter, une équipe de scientifiques vient d’estimer que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer (banquise) en été dès les années 2030. “C’est environ une décennie plus tôt que les récentes projections du Giec”, souligne Seung-Ki Min, co-auteur de l’article. Cela serait même le cas dans un scénario de faibles émissions de gaz à effet de serre.
Dans un article publié mardi, des chercheurs internationaux s'inquiètent de voir l'Arctique privé de sa glace de mer en été dès les années 2030. Une conséquence directe des émissions de gaz à effet de serre qui viendrait accélérer encore le réchauffement de la région.
Des scientifiques basés en Corée, au Canada et en Allemagne ont utilisé des données des années 1979 – 2019 pour effectuer des simulations. Le premier mois de septembre sans glace de mer en Arctique interviendrait dès les années 2030-2050.
The sixth assessment report of the IPCC assessed that the Arctic is projected to be on average practically ice-free in September near mid-century under intermediate and high greenhouse gas emissions scenarios, though not under low emissions scenarios, based on simulations from the latest generation Coupled Model Intercomparison Project Phase 6 (CMIP6) models. Here we show, using an attribution analysis approach, that a dominant influence of greenhouse gas increases on Arctic sea ice area is detectable in three observational datasets in all months of the year, but is on average underestimated by CMIP6 models. By scaling models’ sea ice response to greenhouse gases to best match the observed trend in an approach validated in an imperfect model test, we project an ice-free Arctic in September under all scenarios considered. These results emphasize the profound impacts of greenhouse gas emissions on the Arctic, and demonstrate the importance of planning for and adapting to a seasonally ice-free Arctic in the near
Ice-free summers inevitable even with sharp emissions cuts and likely to result in more extreme heatwaves and floods
Le ralentissement des courants océaniques profonds, causé par la fonte des glaces de l’Antarctique, est plus rapide que prévu. Voici le résultat d’une étude dévoilée le 25 mai dans la revue Nature. Jusqu’alors, les scientifiques estimaient que cette circulation ne ralentirait de 40 % que d’ici à 2050. Or, les derniers résultats, basés sur des mesures de terrain dans le bassin antarctique australien, couplées à un volet de modélisation informatique, sont plus alarmants que prévu : le processus a en fait déjà ralenti de 30 % entre les années 1990 et 2010.
Une étude menée avec la participation de l'IDAEA et de l'IGME localise les polluants organiques dérivés de l'activité humaine dans les eaux intérieures et côtières du continent gelé. L'activité humaine a un impact négatif sur la qualité de l'eau en Antarctique. Telle est la conclusion d'une étude menée par l'Institut de diagnostic environnemental et d'étude de l'eau (IDAEA-CSI .,,)
Signé il y a plus de trente ans, le protocole de Montréal a permis de préserver la couche d’ozone mais aussi de retarder un peu le réchauffement climatique. Voilà qui montre à quel point le respect des accords internationaux peut être fructueux.
Selon une étude parue dans « Nature Climate Change », le ralentissement des courants océaniques profonds se produit « en avance sur le calendrier », menaçant la vie marine et risquant d’accélérer le réchauffement climatique.
Les marges continentales de l'Antarctique présentent un risque de tsunamis. Une étude alerte sur les effets déclencheurs.
L’identification de nouvelles souches de bactéries et de champignons adaptés au froid permettrait, si elle est développée à l’échelle industrielle, d’économiser de l’argent et de l’énergie pour le recyclage du plastique.
Des microplastiques, il y en a partout. Ce n’est malheureusement presque plus une surprise d’en trouver dans des endroits retirés. Mais ceux que des chercheurs viennent de trouver au cœur d’agrégats d’algues du côté de l’Arctique les inquiètent encore un peu plus.
Protégée (à première vue) de la pollution humaine, elle est la seule source de nourriture pour une grande faune présente dans les régions arctiques. Maillon central de l’écosystème marin arctique, cette algue est au commencement de la chaîne alimentaire. Mais en étudiant ces algues de plus près, les scientifiques ont fait une découverte inquiétante. Ils viennent de publier leurs conclusions dans la revue Environmental Science and Technology. Selon cette étude, la concentration en microplastique est bien plus importante au cœur des algues que dans l’eau de mer environnante.
En consommant du plancton, les manchots fertilisent les eaux méridionales par leurs déjections. Leur disparition aggraverait donc le changement climatique, selon une étude.
En 2022, la glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a largement dépassé les records.
Genève, le 21 avril 2023 (OMM) – Des sommets des montagnes aux profondeurs des océans, le changement climatique a poursuivi sa progression en 2022, constate le rapport publié annuellement par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Sécheresses, inondations et vagues de chaleur ont touché des communautés sur tous les continents et ont coûté plusieurs milliards de dollars des États-Unis d’Amérique (É.‑U.). La glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records.
L’Antarctique est une victime directe du réchauffement actuel. Le glacier Thwaites (situé dans la Terre Marie Byrd), surnommé le glacier de l’Apocalypse, fond plus vite que prévu. Suite à l’observation d’un duo de scientifiques et du robot Icefin, les résultats ne sont pas positifs : dans les crevasses du glacier, l’eau salée et l’eau chaude sont présentes. Des signes d’érosion accélérée – avec des conceptions en forme d’escalier inversé – ont aussi récemment été relevées. La conséquence est terrible : la fonte s’en trouve nettement accélérée. Focus sur le continent de glace et ses multiples enjeux.
Seafloor landforms reveal that ice sheets can collapse at 600 metres per day.
Le monde a connu son deuxième mois de mars le plus chaud.
Huit chercheurs, un spécialiste du forage et un guide de montagne se lancent ce mardi 4 avril dans une course contre la montre pour sauver du réchauffement des siècles de données climatiques. Ils vont faire des carottages pendant 20 jours.
Une équipe de chercheurs commence, mardi, un forage dans l'archipel arctique du Svalbard en Norvège. Leur mission : prélever dans la glace des données climatiques cruciales avant leur disparition sous l'effet du changement climatique.
La fonte rapide des glaces de l’Antarctique risque de ralentir considérablement les courants d’eau profonde dans les océans, avec des conséquences catastrophiques pour les écosystèmes et le système climatique, selon une étude parue le 29 mars dans la revue Nature. Les courants océaniques jouent un rôle majeur pour notre planète. Au niveau de l’Antarctique, de milliards de litres d’eau froide, très salée et riche en oxygène, coulent chaque année vers les profondeurs de l’océan, avant de circuler vers les (...)
Nous sommes déjà à mi-chemin du point de non-retour en ce qui concerne la fonte des glaces au Groenland. Et si nous continuons à émettre autant de CO2 que ces dernières années, ce seuil critique sera peut-être atteint avant 2040
Des scientifiques ont modélisé l’impact de la fonte des glaciers en Antarctique dans une étude récente.
La fonte rapide des glaces de l'Antarctique menace de ralentir considérablement les courants d'eau profonde dans les océans, limitant la diffusion de l'eau douce, de l'oxygène et des nutriments pour plusieurs siècles, selon une étude parue dans la revue Nature.
The Greenland Ice Sheet covers 1.7 million square kilometers (660,200 square miles) in the Arctic. If it melts entirely, global sea level would rise about 7 meters (23 feet), but scientists aren't sure how quickly the ice sheet could melt. Modeling tipping points, which are critical thresholds where a system behavior irreversibly changes, helps researchers find out when that melt might occur.
Malgré les modèles déjà pessimistes du Giec, l’océan se réchauffe plus rapidement que les scientifiques ne le pensaient, selon deux études parues ce mardi. Les conséquences pourraient être terribles pour la planète, selon la climatologue Céline Heuzé.
Un iceberg de 1.550 km2 s’est détaché de l’Antarctique et les images sont impressionnantes.
Les nouvelles ne sont pas bonnes sur le plan climatique.
With the continent holding enough ice to raise sea levels by many metres if it was to melt, polar scientists are scrambling for answers
Le glacier Thwaites est l'un des plus gros blocs de glace en Antarctique. Il est particulièrement sensible aux changements climatiques et son effondrement contribuerait significativement à l'élévation du niveau de la mer. Des scientifiques révèlent que sa fonte est moins importante que prévu sous la banquise, mais beaucoup plus élevée dans des fissures et des crevasses.
Des images inédites acquises sous le glacier Thwaites montrent que la fonte sous-marine s'articule de façon plus complexe qu'on ne le pensait.
Le 21 février, la glace de mer de l’Antarctique a probablement atteint son extension minimale annuelle avec 1,79 million de kilomètres carrés, selon le National Snow and Ice Data Center (NSID…
L’étendue de la banquise en Antarctique a atteint fin février un niveau plus bas, marquant un record de fonte depuis le début des mesures satellites il y a 45 ans. Elle a probablement atteint son étendue minimum pour l’année.
Depuis le début du XXIᵉ siècle, les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique ont perdu plus de 500 milliards de tonnes… soit six piscines olympiques chaque seconde pendant 8 451 jours. Publiée le 14 février dans la revue Nature Communication, une étude démontre que la contribution de ces étendues blanches à la montée du niveau des océans a été sous-estimée. Jusqu’à présent, les modèles climatiques s’appuyaient exclusivement sur l’effet de la hausse des températures de l’air sur la glace. Seulement, (...)
Il n'y a jamais eu aussi peu de glace en Antarctique en janvier.
En janvier 2023, l’étendue de la glace était inférieure de 31 % à la moyenne, alerte l’observatoire du changement climatique Copernicus. Une fonte causée par les chaleurs de l’année 2022 et qui accélère le réchauffement de la planète.
La hausse des températures conduit à une explosion de la biodiversité dans l'océan Arctique. En 30 ans, le nombre d'espèces de poissons a par exemple doublé.
Le risque d'un arrêt du Gulf Stream en cas de poursuite du réchauffement dépendra aussi de ce qu'il se passera en Antarctique.
La Cour suprême norvégienne a entamé mardi l'examen d'une affaire sensible et potentiellement déterminante pour le contrôle des ressources autour de l'archipel stratégique du Svalbard dans l'Arctique.Le dossier oppose l'armateur letton SIA North STAR à l'Etat norvégien: le premier reproche au second de lui avoir refusé en 2019 un permis de pêche du crabe des neiges sur le plateau continental autour du Svalbard.Au coeur de l'affaire, deux interprétations différentes du "Traité concernant le Spitzberg", OVNI juridique signé à Paris en 1920.
La Norvège envisage d'ouvrir un nombre record de blocs dans l'Arctique à la prospection d'hydrocarbures, a indiqué mardi son gouvernement, une annonce vertement accueillie par les défenseurs de l'environnement.Plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe et producteur important de pétrole, le pays scandinave propose 92 blocs à l'exploration, dont un nombre sans équivalent de 78 en mer de Barents dans le Grand Nord. Les 14 autres sont situés en mer de Norvège, tout près du cercle polaire.
Ce dimanche, un imposant iceberg s’est détaché de la plateforme de glace de Brunt, à l’est de Antarctique.
Un immense iceberg d’une taille équivalent à plus de 15 fois la superficie de Paris s’est détaché dimanche de...
La fonte du continent de glaces aggrave le danger climatique. Il attise aussi les convoitises : États aimantés par les ressources de son sous-sol, pêcheurs avides de ses fonds marins, touristes en quête d’aventure. [1 / 4] Gaz, pétrole, minerais… L’Antarctique captive les grandes puissances L’Antarctique regorge de ressources minières et d’hydrocarbures. Le continent est protégé de l’exploitation jusqu’en 2048. Mais après ? Déjà, les pays se préparent. [1/4] [2 / 4] L’Antarctique livré au (...)
Sous l'effet du réchauffement climatique, le dégel des sols de l'Arctique relâche des pathogènes parfois endormis depuis des dizaines de milliers d'années.
L'effondrement de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental - qui pourrait causer une montée des océans...
Un virus a été réveillé en laboratoire après 50 000 ans passés dans le permafrost sibérien. Un phénomène qui peut se produire dans la nature suite au réchauffement climatique. Qu’en sait la science ?
Lorsque la Russie a assumé la présidence tournante du Conseil de l’Arctique en 2021, Moscou a présenté une proposition ambitieuse à cet organisme de huit pays soucieux de l’environnement. Au cours des 14 prochaines années, elle fera remonter des profondeurs de l’Arctique un ensemble toxique de déchets nucléaires rouillés – y compris deux sous-marins nucléaires entiers – qui ont été coulés pendant l’ère soviétique.

2022

Des chercheurs de l’université d’Oslo ont foré jusqu’au fond du glacier Kongsvegen. Découvrez pourquoi et comment ils écoutent la déstabilisation des glaciers arctiques. Notre objectif ici n’est pas de reconstituer les climats passés en extrayant des carottes de glace comme le font les missions en Antarctique ou au Groenland. Il s’agit plutôt d’explorer ce qui se passe à des centaines de mètres sous la surface, là où le glacier repose sur son lit de roches et de sédiments. C’est là que se joue sa stabilité, car l’eau de fonte venant de la surface s’y infiltre et agit comme un lubrifiant.
Le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, un accord signé par près de 200 pays lors de la COP15, suggère la création de crédits de biodiversité, qui pourraient s'inspirer des crédits de carbone. Si certaines organisations y voient un mécanisme pour atteindre la protection de 30 % de
Des chercheurs ont découvert un processus jusqu’alors inconnu qui amplifie la fonte des plateformes de glace en Antarctique.
Les ours polaires à l’ouest de la baie d’Hudson au Canada, à la limite sud de l’Arctique, continuent de mourir en grand nombre, selon une nouvelle étude gouvernementale. Les femelles et les oursons souffrent particulièrement des changements climatiques. En 2021, des chercheurs ont effectué un relev
Depuis quelques années, des rivières du nord-ouest de l’Alaska prennent une teinte résolument orangée en été. Leurs eaux, autrefois cristallines, deviennent opaques et plus acides. Un groupe de scientifiques se penche sur le phénomène, qui serait lié à la fonte du pergélisol en raison du réchauffement..
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
L’Antarctique se dissout à vue d’œil. Au risque d’accélérer la montée des eaux partout sur le globe. Les scientifiques tentent d’éclaircir le mystère de cette fonte apocalyptique. [4/4]
La Chine, arrivée sur le tard en Antarctique, s’active pour investir cette zone à l’importance géopolitique capitale. La science est un bon moyen d’avancer ses pions. [3/4]
L’Arctique, la région du globe la plus sensible au changement climatique fait parler d’elle dans un nouveau rapport de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), l’équivalent américain de Météo France.
Des chercheurs de l’Université d’Otago, située en Nouvelle-Zélande, ont fait une découverte qui, bien que fortuite, apporte un enseignement précieux sur le rythme des glaciations en Antarctique lors du dernier million d’années. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 5 décembre.
L’Antarctique regorge de ressources minières et d’hydrocarbures. Le continent est protégé de l’exploitation jusqu’en 2048. Mais après ? Déjà, les pays se préparent. [1/4]
L'Arctique est une région qui se réchauffe quatre fois plus vite que le reste du globe. Des phénomènes météorologiques locaux pourraient en partie expliquer le phénomène : les dépressions arctiques. Des scientifiques français sont partis au Svalbard pour étudier plus précisément leur impact sur les températures locales.
Continent encore méconnu, l’Antarctique joue un rôle majeur dans la régulation du climat et détient une riche biodiversité méconnue. Mais c’est surtout un continent menacé qui se réchauffe plus vite que la moyenne planétaire. D’ici la fin du siècle, des points de bascule pourraient être atteints sur certains glaciers et engendrer des risques majeurs liés à la montée des eaux, une biodiversité menacée par la perte habitat qui fond…
Une nouvelle étude montre que le réchauffement accéléré de la région Arctique provoque une augmentation des chutes de neige sur les continents adjacents durant l’automne et le début d’hiver, en particulier en Sibérie. Les résultats ont été publiés dans la revue npj climate and atmospheric science ce 24 novembre.
Les dépressions extratropicales de l’Arctique, aussi appelées cyclones arctiques, devraient gagner en intensité à mesure que le climat continuera à se réchauffer. Or, en amenant une quantité croissante de chaleur et d’humidité vers le nord, elles accentueront aussi le retrait de la banquise selon une dynamique de cercle vicieux. C’est du moins ce qu’avance une étude parue dans la revue scientifique Nature Communications le 9 novembre dernier.
From the seemingly inexorable increase of carbon dioxide in the atmosphere to the rapid growth in green energy
Un glacier de l'Antarctique, dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, décide à lui seul de la manière dont nous vivrons à l'avenir. Son nom: Thwaites.
Des mesures par radar aéroporté, permettant de voir à travers l’immense masse de glace de l’Antarctique, ont révélé la présence sous la calotte d’un vaste fleuve dont la taille dépasse celle de la Tamise. Ces observations inattendues ont été publiées dans la revue Nature Geoscience ce 27 octobre.
Des chercheurs canadiens ont montré qu’avec l’augmentation de la fonte des glaciers arctiques induite par la hausse des températures, il existe un risque que les virus précédemment piégés dans la glace soient en contact avec de nouveaux environnements et infectent de nouveaux hôtes. La prochaine pandémie pourrait alors ne pas provenir de chauves-souris ou d’oiseaux, mais de la matière libérée lors de la fonte des glaces.
Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arctique, où des virus jusqu'ici préservés dans la glace pourraient entrer en contact avec de nouveaux hôtes dans d'autres environnements, selon une étude publiée mercredi.
Tel un organisme qui respire, une partie des glaces qui recouvre le pôle Nord fond chaque printemps, avant de se reconstituer en hiver. Un phénomène saisonnier qui fluctue habituellement au cours du temps, avec des années où la fonte reste limitée, et d’autres où elle est plus importante. Néanmoins, ces dernières décennies, la superficie de glace de mer (la banquise) demeurant à la fin de l’été tend à se réduire de plus en plus. Les modèles de projections climatiques estiment ainsi que, dès 2050, la banquise disparaîtra totalement durant la saison chaude.
Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge (Angleterre) a mis au jour l’existence de variations saisonnières dans le mouvement de la gigantesque calotte de l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 6 octobre dernier.
Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’Institut d’études marines et antarctiques (IMAS) de l’Université de Tasmanie, a découvert de l’ADN très ancien dans les sédiments des grands fonds marins de la mer de Scotia, au nord de l’Antarctique. Cette découverte donne un aperçu des changements passés à l’échelle de l’écosystème océanique et pourrait aider à prédire comment la vie marine réagira au changement climatique en cours.
Si elle se poursuit au rythme actuel, la fonte de la banquise arctique risque d’augmenter la fréquence des évènements El Niño de forte intensité. C’est du moins ce qu’avance une étude récemment publiée dans la revue scientifique Nature Communications.
Il y a quelques dizaines d’années, la mer Arctique était couverte de glace. Sa surface s’est maintenant réduite de plus de moitié en été, et l’eau est en contact avec l’air. Ce changement influe sur le climat mondial de plusieurs façons. La perte d’albédo de la glace accélère le réchauffement planétaire. Les eaux se réchauffent et le permafrost fond. L’évaporation accrue de la mer ouverte pourrait par exemple être responsable des chutes de neiges plus abondantes sur l’Europe. Elle semble aussi provoquer un réchauffement du Pacifique tropical.
Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
Sa fonte devrait entraîner jusqu'à trois mètres d'élévation du niveau de la mer et l'ensemble des zones littorales de la planète devraient ainsi être englouties. Et cela risque d'arriver bien plus vite que prévu.... Pour ceux qui sont encore sceptiques sur les conséquences du réchauffement climatique, les données prouvent que l'on risque de vivre très prochainement un bouleversement. En effet, le glacier Thwaites, situé en Antarctique et surnommé par les scientifiques le glacier "Doomsday", c'est-à-dire le glacier de l'Apocalypse est en train de fondre bien plus vite que prévu.
Après avoir analysé un ensemble de données satellitaires à haute résolution, des chercheurs ont mis en évidence un assèchement pour le moins inattendu des lacs arctiques depuis le début des années 2000. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change le 29 août dernier.
Le Pr. Zachary Labe travaille au laboratoire de dynamique des fluides géophysiques de la National Oceanic Atmospheric Administration (NOAA) et au programme des sciences atmosphériques et océaniques de l'université de Princeton. Ses recherches portent principalement sur les modèles climatiques, principalement dans l’Arctique. Pour La Libre, il fait le point sur l'année record qui touche la banquise en Antarctique et sur la situation, toujours critique, de l'Arctique.
Selon le rapport du Copernicus Climate Change Service (C3S), la banquise qui ceinture le continent antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais observé pour un mois de juillet. Le bulletin complet est accessible sur le site de l’agence.
Une étude de la revue Communications Earth & Environment, publiée ce jeudi, montre que l’Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète. Des chiffres bien plus élevés – et inquiétants- qu’anticipé.
The Earth is approximately 1.1℃ warmer than it was at the start of the industrial revolution. That warming has not been uniform, with some regions warming at a far greater pace. One such region is the Arctic. A new study shows that the Arctic has warmed nearly four times faster than the rest of the world over the past 43 years. This means the Arctic is on average around 3℃ warmer than it was in 1980.
Les températures extrêmes et la sécheresse enregistrées ces dernières semaines ont également un impact sur la banquise.
Un phénomène inquiète plus que jamais les climatologues et spécialistes du monde entier. Selon une étude récente dans la revue Nature Climate Change, le plus grand glacier au monde est en grand danger. Situé au cœur de l'Antarctique, l'inlandsis Est-Antarctique, qui est plus ou moins équivalent aux États-Unis, serait entouré d'eaux de plus en plus chaudes. Ce qui ouvre la possibilité à la fonte de ses glaces. Un événement qui pourrait avoir des conséquences tragiques pour la planète.
Une équipe scientifique internationale a calculé que les zones gelées en permanence dans l’Arctique ont perdu plus d’un dixième de leur superficie depuis 1850. Des chercheurs, qui ont collaboré avec cette équipe, lancent un appel à diminuer de façon importante les émissions mondiales de GES et à aider les populations locales à participer à la protection des sols touchés
Pour la première fois, des travaux ont démontré un lien de cause à effet entre la présence d’un déficit en ozone au-dessus du pôle nord et la survenue de certaines anomalies météorologiques à l’échelle de l’hémisphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 7 juillet.
Russian energy company Rosneft announced the discovery of a massive oil resource in the Pechora Sea with an estimated 82 million tons of oil. A drilling campaign in the Medynsko-Varandeysky area led to the discovery of the field. “During the tests, a free flow of oil was obtained with a maximum flow rate of 220 cubic meters a day,” the company’s statement read on Wednesday, noting that the “oil is light, low-sulfur, low viscosity.” According to Rosneft, the exploratory work in the Pechora Sea confirmed the "substantial oil potential of the Timan-Pechora province on the shelf and served as the foundation for continuing the study and development of the region."
Les autorités de l'archipel norvégien du Svalbard ont fait état d'un premier cas de grippe aviaire sur ce territoire distant d'un millier de kilomètres du pôle Nord, ce qui pourrait aussi être une première pour des latitudes aussi septentrionales.
Avec son projet Mission Blue, Sylvia Earle crée des ‘lieux d’espoir’ dans l’océan. Les membres de l’expédition Under The Pole ont vu fondre la banquise arctique. Quant à Luiz Rocha, il étudie les coraux profonds et la façon dont ils peuvent aider à sauver les coraux peu profonds. Des personnes d’exception œuvrent à un monde meilleur, depuis les profondeurs océaniques.
La France s'apprête à vivre une vague de chaleur -- une plume de chaleur, disent les experts -- qui s'annonce record. Probablement un effet du réchauffement climatique anthropique. Et à l'autre bout du monde, du côté de l'Antarctique, une autre manifestation de ces changements induits par les Hommes : des glaciers qui fondent comme jamais depuis plusieurs millénaires.
Pour la première fois, des travaux ont signalé la présence de microplastiques dans la couche de neige du continent le plus isolé et le plus inhospitalier du monde, l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 8 juin dernier. La découverte a été faite suite à l’analyse d’échantillons de neige prélevés en 2019 par une doctorante de l’Université de Canterbury (Nouvelle-Zélande) au niveau de la barrière de glace de Ross. « Lorsqu’Alex s’est rendue en Antarctique en 2019, nous étions optimistes sur le fait qu’elle ne trouverait pas de microplastiques dans un endroit aussi vierge et éloigné », relate Laura E. Revell, coauteure de l’étude.
Une étude publiée l’année dernière alertait sur la déstabilisation de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) à cause du réchauffement climatique, et un rapprochement de son point de bascule. Des chercheurs de l’UNSW (Sydney) ont modélisé l’effondrement total de ce tapis roulant des courants océaniques afin d’en examiner l’impact mondial.
Dans l'Arctique, bien plus qu'ailleurs, les températures augmentent. Poussant peu à peu les forêts vers le nord. Jusqu'à menacer la toundra. Si des mesures cohérentes de lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas engagées dès à présent, ce biome unique disparaîtra d'ici le milieu de ce millénaire.
Des scientifiques néo-zélandais ont découvert, à 500 mètres sous la glace, un écosystème où fourmillent des petits crustacés.
La réunion consultative du traité sur l’Antarctique (RCTA) n’a abouti à aucune mesure de protection des manchots empereurs, alors que cette espèce risque de disparaître totalement d’ici 2100. Lors de cette 44ᵉ réunion de discussions menées du 23 mai au 2 juin à Berlin, le Royaume-Uni avait proposé de désigner les manchots empereurs comme espèce spécialement protégée. Cette mesure n’a pu être adoptée, malgré le soutien de nombreux États. La Chine a souhaité que de plus amples recherches soient menées sur ce qui menace cette espèce.
Des géophysiciens américains révèlent pour la première fois l’existence d’un système profond d’eaux souterraines en Antarctique occidentale. Comprendre l’influence de ce gigantesque réservoir sur le comportement de la calotte glaciaire sera essentiel pour prévoir l’évolution du continent blanc dont la glace fond à toute allure.
Un ensemble de mesures de terrain effectuées au Svalbard, un archipel norvégien situé dans le détroit de Fram, montrent qu’un nouveau puits de carbone est probablement en train de se mettre en place dans le Grand Nord. Ces résultats ont récemment été publiés dans la revue Scientific Reports.
Des travaux de terrain menés au nord du Groenland suggèrent qu’une fois effondrées, les plateformes de glace ne sont plus en mesure de se reformer à moins que le climat ne se refroidisse considérablement. Aussi, un simple retour aux conditions pré-effondrement n’est pas suffisant. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 9 mai.
Un nouveau modèle montre que l’eau de fonte qui s’infiltre sous les glaciers les met en danger d’effondrement soudain dans la mer, un phénomène peu étudié jusqu’ici, qui toucherait les plus épais et les plus rapides d’entre eux.
Un nouveau modèle montre que l’eau de fonte qui s’infiltre sous les glaciers les met en danger d’effondrement soudain dans la mer, un phénomène peu étudié jusqu’ici, qui toucherait les plus épais et les plus rapides d’entre eux
Une étude publiée dans la prestigieuse revue Science relate la mise au jour d'un gigantesque réservoir d'eau souterrain sous la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental. Une découverte qui pourrait bouleverser l'estimation des conséquences du changement climatique.
Des chercheurs ont récemment mis en lumière un mécanisme par lequel les changements de banquise en Arctique parviennent à influencer le climat de régions situées bien au-delà du cercle polaire. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 19 avril dernier.
La Russie et plusieurs membres de l'Otan partagent une frontière maritime commune en Arctique. Si les préoccupations environnementales et les intérêts économiques ont généralement contribué à renforcer la collaboration des pays dans la région, la guerre en Ukraine menace de bouleverser cet équilibre délicat.
Pour la première fois depuis 1978, l’étendue de glace flottant autour du continent est passée sous la barre des 2 millions de km2. Gerhard Krinner, chercheur au CNRS, détaille les implications d’une telle fonte.
La banquise en Antarctique a fondu comme jamais depuis 44 ans, alerte une étude publiée dans la revue "Advances in Atmospheric Sciences".
La banquise antarctique a atteint à la fin de l’été austral, en février, son niveau le plus bas depuis 44 ans, selon une étude publiée mardi, alors que l’Antarctique semblait jusqu’à présent mieux résister au changement climatique que l’Arctique.
C'est une fonte inédite que subit l'Antarctique. Jusqu'ici plutôt épargnée par le changement climatique contrairement à l'Arctique, la banquise antarctique est passée sous la barre des 2 millions de kilomètres carrés. Un record depuis le début des relevés il y a 44 ans et un signe de l'impact croissant du changement climatique.
Pour la première fois depuis le début des relevés, en 1978, l’étendue de la glace qui flotte autour du continent blanc est passée sous la barre des 2 millions de km2.
Un groupe de chercheurs a élaboré une reconstruction sans précédent de l'amplification arctique et de son intensité depuis l'an mil.
The rapid collapses of two ice shelves on the Antarctic Peninsula over the past quarter-century were most likely triggered by the arrival of huge plumes of warm, moisture-laden air that created extreme conditions and destabilized the ice, researchers said Thursday.
"Des opportunités, des options et des occasions alternatives s'ouvrent à nous. En ce qui concerne le pétrole, le gaz et le charbon russe, nous allons pouvoir augmenter leur consommation sur le marché intérieur (...) et accroître la livraison de ressources énergétiques aux autres régions du monde qui en ont vraiment besoin", a-t-il déclaré lors d'un discours consacré à l'Arctique russe.
Most marine-terminating glaciers in the Northern Hemisphere are shrinking; some have completely left the water.
Des records quotidiens de température ont été battus en Antarctique au mois de mars, signale jeudi Copernicus, le service environnemental de l'Union européenne.
Un grand fragment de banquise s’est détaché mi -mars de l’Antarctique – Est. Jusqu’ici, elle avait été épargnée par la fonte. Le mois de mars a apporté des températures anormalement élevés, de 40 degrés au-dessus des normes antarctiques. Ces températures élevées sont causées par des flux atmosphériques imprévus. Une rivière atmosphérique a piégé la chaleur au dessus de l’Antarctique. La plateforme de glace Conger, qui se réduisait depuis les années 2000, s’est détachée à la mi-mars.
Après l’effondrement d’une barrière de glace sous l’effet de températures supérieures à la normale de 40°C en Antarctique oriental, les regards se tournent vers l’ouest où un glacier pourrait à lui seul faire monter le niveau de la mer de plusieurs mètres
Elle s’est désintégrée. Entre les 15 et 19 mars, la barrière de glace de Conger (environ 1 200 km² de surface, soit la superficie de la ville de Rome) s’est totalement effondrée dans l’est de l’Antarctique. Selon l’agence américaine National Ice Center, cet événement a donné naissance à un iceberg, baptisé C-38. La fabrication d’icebergs est un processus naturel, mais aggravé par le changement climatique.
Le plancher océanique de l’Arctique s’est fissuré à une vitesse inquiétante au cours des vingt dernières années. Les scientifiques marins à l’origine de la découverte ont ainsi comparé la profondeur de ces fissures à celle d’une rue de Manhattan composée d’immeubles de six étages, annonçait Live Science le 17 mars.
Une plateforme de glace de la taille de la ville de Rome s’est effondrée en Antarctique de l’Est le 15 mars 2022, dans une zone longtemps considérée comme relativement épargnée par le changement climatique. L’effondrement s’est produit au début d’une « vague de chaleur » exceptionnelle dans la région de l’Antarctique de l’Est, qui a vu par endroits des température dépasser de 40°C les normales de saison.
Appelée «Conger», cette plateforme de glace s’est effondrée mi-mars, alors que les températures du pôle Sud atteignaient des records de chaleur. Cette fonte est l’un des évènement les plus significatifs en Antarctique depuis 20 ans.
L'Antarctique a connu une vague de chaleur exceptionnelle. Une masse d'air anormalement doux pour la saison a envahi ces derniers jours tout l'est de l'Antarctique, avec des températures qui sont au cœur du continent, 20 à 30 degrés au-dessus des normales de saison.
En fin de semaine dernière, les températures ont battu tous les records de chaleur aussi bien en Antarctique qu'en Arctique. Non loin du pôle Sud, elles étaient jusqu’à 40 °C supérieures aux moyennes saisonnières. Des hausses liées aux caprices des “rivières atmosphériques”.
Avec la fin de l’été austral, l’Antarctique connaît habituellement une chute rapide des températures, pour s’établir aux alentours de -48 °C. Depuis quelques jours, le continent enregistre pourtant des températures record, avec un pic à 40 °C au-dessus des normales de saison les 18 et 19 mars.
+40 °C au-dessus des normales saisonnières. Alors que les températures devraient chuter dans l’Antarctique avec la fin de l’été austral, la région est touchée par une vague de chaleur historique, quasi "impossible" pour les experts. À l’opposé, au pôle Nord, l’Arctique connaît également une hausse anormale du mercure alors que la zone se réchauffe deux à trois fois plus vite que le reste du globe en raison du changement climatique.
Le continent glacé du sud du globe est confronté à une douceur hivernale record et intervient à un moment où la banquise atteint sa plus petite surface jamais enregistrée.
La calotte glaciaire orientale de l’Antarctique, l’un des endroits les plus froids sur Terre, a connu ces derniers jours un épisode de chaleur sans précédent. Le thermomètre affichait des températures de 40°C au-dessus de la moyenne.
‘This event is completely unprecedented and upended our expectations about the Antarctic climate system,’ one expert said
Au cours des dernières décennies, le réchauffement de l’Arctique a été beaucoup plus rapide qu’au niveau global. De nombreuses études indiquent que l’Arctique se réchauffe deux fois, voire trois fois plus vite que le reste de la planète en moyenne… Un phénomène connu sous le nom d’Amplification arctique (AA). Une nouvelle analyse utilisant plusieurs ensembles de données d’observation qui couvrent la région arctique montre qu’au cours des 40 dernières années, l’Arctique s’est en fait réchauffé presque quatre fois plus vite que le globe dans son ensemble.
Même si l’océan arctique devenait libre de glace durant l’été et induisait une absorption croissante de rayonnement solaire par l’océan, la banquise continuerait tout de même à se reformer durant l’hiver pendant un certain temps. Aussi, on ne s’attend pas à une disparition complète des glaces arctiques durant ce siècle, même dans le cas d’un réchauffement marqué (IPCC, 2021, J. Screen, 2021). Comment expliquer ce phénomène ?
L'Australie a annoncé mardi un programme de 575 millions de dollars américains (508 millions d'euros) pour renforcer sa présence et ses opérations de surveillance en Antarctique face à l'intérêt croissant de la Chine vis-à-vis du pôle.
We may lose up to three meters of coastline in the Arctic every year by 2100 if greenhouse gas emissions are not reduced, according to a study published in the journal Nature Climate Change. The authors also warn about bigger waves due to increasing temperatures, making the coastline very vulnerable to further losses due to erosion.
Le réchauffement climatique est particulièrement alarmant dans l’Arctique, où il est survenu ces dernières décennies à un rythme trois voire quatre fois supérieur au reste de la planète, selon les dernières études scientifiques.
Connaissez vous le glacier Thwaites ? C’est le glacier le plus important de l'Antarctique de l’Ouest, surnommé le glacier de l’Apocalypse et il est sur le point d'atteindre un point de non-retour. L'immense bloc de glace qui agit comme un bouchon en retenant le glacier est en train de se disloquer et pourrait sauter d’ici à cinq ans.
La déstabilisation du glacier Thwaites, situé en Antarctique occidental, inquiète fortement les glaciologues. Le dérèglement du fonctionnement des courants aériens et océaniques, exacerbé par les effets du réchauffement climatique, menace de causer la disparition de ce glacier. À lui seul, il aurait la capacité d’élever le niveau global des mers de 65 cm. Cependant, ce scénario catastrophe ne s’arrête pas là.
D’une taille comparable à celle de la Grande-Bretagne, le glacier Thwaites se détériore de plus en plus vite sous l’effet du réchauffement climatique. Sa disparition totale entraînerait à elle seule une augmentation de 65 centimètres du niveau des mers.
Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
Le glacier Thwaites, surnommé le glacier de l'apocalypse, est particulièrement surveillé depuis des années. Un gros glacier à l'ouest de l'Antarctique situé dans la Terre Marie Byrd. Des spécialistes ont signalé une nouvelle fissure importante détectée récemment.
Des scientifiques ont découvert dans la mer de Weddell un site de nidification de poissons des glaces qui dépasse l’imagination : des dizaines de millions de nids étalés sur plus de 240 kilomètres carrés. Du jamais-vu.
Une analyse des mouvements de navires dans les eaux de l’Antarctique suggère que ces bateaux traversent les barrières naturelles isolantes du continent. En conséquence, l’environnement se retrouve de plus en plus exposé aux effets négatifs de l’activité humaine. Les chercheurs soulignent plus particulièrement les risques d’introduction d’espèces envahissantes.
La massification du tourisme en Antarctique, l’un des derniers sanctuaires de la planète, pose un certain nombre de problèmes environnementaux. Entre autres, le risque de voir des espèces marines envahir la biodiversité polaire.



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